DES FEMMES TOGOLAISES INTERPELLENT FAURE GNASSINGBE ET LA COALITION DE OPPOSITION AU DIALOGUE

L'actualité politique du Togo ces derniers temps n'a pas laissée les femmes, mères de famille indifférentes. Réunie en groupe de réflexion, sous l'appellation "Femmes mobilisées pour la paix" et composé des organisations comme REPSFECO-Togo, Fecomde, Horizon Développement UGSL, APDH, APROFEHTO, elles fustigent leur colère contre les acteurs politiques du pays. 

Les conséquences des manifestations que le Togo connait depuis le 19 août dernier, émaillées de violence de destructions de bien publics et privés, surtout de blessés, de pertes de vies et les arrestations leurs sont amères à supporter en tant que mères. Elles disent souffrir au plus profond dans leur âme. C'est l'objet principal de leur sortie médiatique ce samedi pour lancer un appel à l'opposition et au pouvoir à se retrouver pour trouver des solutions de sortie de crise.

 "Nous rappelons au Chef de l'État de se souvenir de son appel historique d'Atakpamé où il exhortait les organisations de la société, les médias, les acteurs politiques et le gouvernement à travailler ensemble pour l'éradication de la violence et la préservation de la vie humaine et l'exhortons à tout mettre en oeuvre pour une résolution pacifique de la crise", a déclaré Léontine Ayayi, la Responsable de REPSFECO-Togo. 

"Nous en appelons à la responsabilité de tous, pour une sortie de crise  effective. Pour le bien du Togo, osons encore une fois un dialogue mais surtout franc et sincère. La paix, ne l'oublions pas, est un processus à long terme. Sans la paix aucun développement n'est possible", a lancé Mme Ayayi. 

Tout comme la communauté internationale, le Groupe de réflexion "Femmes mobilisées pour la paix au Togo", qui fait partie du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l'Espace CEDEAO (REPSFECO-TOGO), lancée en 2011 avec un regroupement de dix sept (17) organisations féminines et d'édifications de paix, pense qu'un dialogue sincère entre l'opposition et le parti au pouvoir serait la porte de sortie de la crise togolaise. 

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