La première
réponse publique de la coalition de l’opposition aux ministres Payadowa
Boukpessi et Damehame Yark, interdisant depuis ce mardi les marches en
semaine sur toute l’étendue du territoire national, vient de Francis
Pedro Amuzun.
Le membre du bureau national de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) invité ce mercredi sur la radio Nana FM, a d’abord invité « ceux qui veulent qu’on respecte la loi » à un minimum de respect à celle-ci avant d’annoncer que « le peuple togolais respectera son droit constitutionnel à manifester ».
« Les mercredi 18 et le jeudi 19 octobre, nous marcherons, n’en déplaise aux deux ministres », a indiqué M. Amuzun.
Selon cet ancien journaliste qui a fait office de vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en 2015, la loi dit d’informer de l’organisation d’une manifestation l’autorité qui peut faire des recommandations. « En faisant ces recommandations, si les organisateurs de la manifestation pensent que le gouvernement a tort, ils peuvent discuter, selon l’alinéa 2 de l’article 13 de la loi sur les manifestations publiques », a-t-il ajouté.
La loi sur les manifestations publiques, selon lui, n’a jamais donné aux gouvernants les prérogatives de décider « urbi et orbi » qu’il n’y aura plus de manifestation.
Si cette position n’étonne guère, il va sans dire que les positions continuent de se radicaliser au jour le jour dans cette crise politique.
By: Kofi TELLI
0 Commentaires