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Après la CEDEAO, l'UA, les représentations diplomatiques au Togo, la France de Macron et les Etats-Unis de Donald Trump n'ont pas hésités aussi de dire, au travers leurs Adminiatrations, leurs préoccupations. Comme le rapporte Romatet-Espagne, la France reste attentive à l'évolution de la situation au Togo. «Nous sommes préoccupés par les rapports sur la présence d'hommes en civil aux côtés des forces de l'ordre, pouvant s'apparenter à des milices», a-t-elle mentionnée lors de ses déclarations exhortant la classe politique à rapidement trouver une issue à la violence qui sévit dans le pays.
A l'instar de la France au sujet des informations faisant état de massacres perpétrés par des miliciens parrainés par le gouvernement togolais, Heather Nauert le porte parole du Département d'Etat a déclaré :
«Nous sommes particulièrement préoccupés par les informations faisant état d'un recours excessif à la force par les forces de sécurité et signalons que des groupes de vigilance parrainés par le gouvernement utilisent la force et la menace de la force pour perturber les manifestations et intimider les civils».
Le gouvernement togolais, dans un communiqué signé du ministre Payadowa Boukpessi, qui assure l’intérim de son collègue de la Sécurité et de la protection civile, pense que les accusations sont fausses et n’ont d’autres buts que de déconsidérer les autorités togolaises et créer du désordre ce jeudi.
Les accusations portées à son encontre par le département d’Etat américain et le ministère français des affaires étrangères concernant les « milices » qui ont semé la terreur à Lomé les 18 et 19 octobre derniers, lors des manifestations de l’opposition à Lomé et des fois aux côtés des forces de défense et de sécurité sont fausses et ont pour seul objectif de déconsidérer le gouvernement et de pousser les partisans des partis politiques à des affrontements violents avec le reste de la population et créer ainsi un profond désordre au Togo.
« Le ministre de la sécurité et de la protection civile les rejette avec la plus
grande fermeté », peut on lire dans le communiqué.
« Il s’agit des maisons et des véhicules brûlés et des personnes
molestées et quelques fois assassinées malheureusement », indique Boukpessi dans le communiqué.
Le gouvernement au travers les lignes de Boukpessi réprime les « actes de violence menés par le Parti national panafricain (PNP) contre ses adversaires politiques » et accuse Tikpi Atchadam d'avoir créer un réseau de jeunes ou
groupes organisés pour partager sur les réseaux sociaux, des messages et ou appels à la
vengeance et aux règlements de compte.
« Nul n’a le droit de faire sa propre
justice. Toute personne prise en flagrant délit de violence, ou faisant
l’apologie de celle-ci, répondra de ses actes devant les autorités
compétentes et sera traitée avec la plus grande sévérité », conclut le
communiqué de Payadowa Boukpessi après avoir mis en garde les auteurs et condamné ces comportements qui ne sont pas de nature à favoriser le retour au calme et à la sérénité pour lesquels les autorités œuvrent sans relâche.
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