TOGO : ULTIME AVERTISSEMENT ET MARCHE DE LA COLERE


L'opposition au Togo ne désarme toujours pas face au parti au pouvoir. Suite à la journée "TOGO MORT" du vendredi 29 Septembre, elle appelle de nouveau à de nouvelles manifestations les 4 et 5 octobre pour marteler et serrer l'étau contre le régime de Faure Gnassingbé. 
Rassemblée en coalition de 14 partis, après la gigantesque manifestation nationale du 19 Août 2017 à l'appel de Tikpi Atchadam, l'opposition togolaise invite une fois encore la population Togolaise à sortir massivement dans les rues les 4 et 5 octobre prochain sur toute l'étendu du territoire pour exiger le retour à la Constitution originelle du 14 Octobre 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger d'une part, 
  • dénoncer les répressions sauvages des manifestations pacifiques publiques des mois d’Août et Septembre 2017  ayant fait des morts, de nombreux blessés et des centaines d’exilés,
  • exiger qu’une enquête  indépendante soit diligentée pour situer les responsabilités et traduire en justice les auteurs et commanditaires ces violences,
  • exiger la libération immédiate et sans conditions, de tous les prisonniers politiques, notamment, les personnes arrêtées lors des manifestations pacifiques publiques des  mois d’Août et Septembre  2017
  • exiger l’arrêt immédiat des persécutions, des arrestations, des poursuites et des violences à l’encontre des militants et dirigeants des partis politiques de l’opposition,
  • exiger l’arrêt immédiat des entraves à l’exercice du droit constitutionnel de manifestation, d'autre part.
La marche du mercredi 4 octobre sera un « ultime avertissement » et celle du 5 une « marche de la colère », a annoncée la coalition.

L’opposition en bloc (CAP2015  – Groupe de Six- CAR – PNP- Santé du Peuple) réclame notamment le retour à la Constitution de 1992, qui prévoyait un maximum de deux mandats présidentiels mais qui a été modifiée à plusieurs reprises depuis lors.
En début du mois de  septembre, le gouvernement avait tenté un geste d’apaisement en soumettant au vote du Parlement un projet de réforme constitutionnelle prévoyant notamment la limitation à deux mandats présidentiels.
Mais l’opposition a boycotté le vote du texte, dénonçant un texte allant à l’encontre de ses revendications, et non-rétroactif, ce qui permettrait au président de briguer deux mandats à partir de 2020.

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