RÉPRESSION OU DEBUT D'UNE GUERRE CIVILE


Au lendemain des deux jours de marche consécutive du peuple togolais en masse à l'appel de l’opposition pour réclamer une alternance politique et des réformes, après 50 ans de pouvoir de la famille Gnassingbé, les 6 et 7 Septembre au Togo, une répression sans nom des forces de sécurité vient de commencer dans les quartiers de Lomé et dans certaines villes du pays.

Depuis ce matin au quartier Bè, en pleine capitale de Lomé on remarque des pneus brûlés et des barricades partout érigés par des jeunes organisés en petits groupes. Des jets de pierre répondent aux gaz lacrymogènes. Des courses poursuites entre militaires et les jeunes. Le Centre commercial Déckon, connu comme un centre névralgique de la capitale est actuellement paralysé.

Sur la nationale N°1, le quartier AGOÈ bloquée au niveau de Zongo. Des barricades dressées par les jeunes assoiffés de changement. Les forces de l'ordre dispersent à coup de gaz.

Les jeunes de KARA timidement s'organisent petità petit. 

Les jeunes ne désarment pas à BAFILO ce matin. Ils s'en prennent aux bérets rouges qui tire sur la foule, certains par des flèches et des lance-pierres.

La population bloque Totalement la Ville de SOKODÉ.
 
Selon les dires, les leaders politiques se retrouvent dans les heures à venir pour réorienter les manifestations.

La question reste à savoir : Avec cette soif de changement et la détermination de la population pour en finir avec la gouvernance de Faure Gnassingbe,  réprimé agressivement par les forces de l'ordre, le Togo ne va pas subir une guerre civile?

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